Mahmoud Kayri

Né à Assouan en Égypte, il découvre la France en 1998 à l’âge de vingt deux ans grâce à une famille française de Fontainebleau qui l’invite chez elle pour l’été. Tombé amoureux de ce pays, il réussit à s’y installer définitivement en 2000 et obtiendra sa naturalisation française quelques années plus tard.
Lors de ses premières expositions au Centre Culturel Français d’Assouan, il présente des œuvres sur bois, première matière sculpturale qu’il découvre enfant, sculptant des sortes de bas-reliefs sur les arbres qui bordent la maison de sa famille, ou de petites figurines à partir de morceaux de bois trouvés au hasard.
Les enfants du quartier, qui prennent l’habitude de jouer autour de lui en le regardant œuvrer, seront ses premiers publics. A l’adolescence, Mahmoud Khayri rencontre à Assouan le sculpteur Idrisse Abdalrhman qui l’invite à se former auprès de lui dans son atelier. Cet apprentissage éveille avec ferveur sa passion artistique, vécue plusieurs années comme un hobby.
Arrivé en France, durant un an il peaufine son travail de sculpteur dans un atelier de la Ville de Paris, qui devient rapidement une activité à part égale avec l’emploi substantiel qu’il occupe. Jusqu’en 2018, se forme confidentiellement autour de lui un nombre croissant d’amateurs de son travail, qui seront les premiers acquéreurs de ses Pierres et de ses Terres, l’encourageant à poursuivre sa vocation.
C’est dans ce contexte que Mahmoud Khayri fait la connaissance de Jacques Auxenel qui, gérant avec Annie Chaplin le lieu culturel du Silo à Montoire dans le Loir-et-Cher, l’invitent à y présenter sa première exposition en France en octobre 2018.
En mars et avril 2019 la Galerie Nocogo de la Chartre-sur-le-Loir dans la Sarthe accueillera ses œuvres, puis en novembre-décembre où il se voit proposer en moins d’un an une troisième exposition à La Médiathèque de Montoire qui lui vaudra un très vif succès. S’ensuivent en 2020, une nouvelle exposition à la Galerie Nocogo en janvier, une exposition en plein air dans un Jardin du Loir en août et un accueil de deux semaines au Balthasar de Bruxelles en septembre-octobre.
Ces expositions, reçues avec enthousiasme par l’ensemble des publics qui se sont portés acquéreurs d’un nombre remarquable de ses sculptures, attestent du talent de Mahmoud Khayri.

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