Nathalie Pitel

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Sculpteure

 

Sculpture Nathalie Pitel ©

 

Hybrides et Chimères
L’homme et l’animal. L’homme est l’animal. L’homme à travers son animalité , ses pulsions, ses désirs, ses déboires.
L’homme dit « premier » tel qu’on le connait dans les livres d’histoire et les musées et que l’on qualifie de primaire et sauvage.
Ces termes sont aujourd’hui lus comme étant péjoratifs. Et pourtant, dans un monde qui se veut et se montre de plus en plus égoïste et individualiste le coté animal et primaire ressort de manière assez aggravante. L’homme d’aujourd’hui est primaire dans son rapport à autrui qui passe par le mensonge et la manipulation. L’homme a t-il appris à se mettre sur ses deux pattes arrières dans le but de mieux espionner son voisin? A t-il acquis la parole pour mieux manipuler son prochain? L’homme était à la base comme le dit Blaise Pascal le roseau le plus faible de la nature; mais c’est un roseau pensant. Il est savant, peut apprendre et surtout il a une conscience. Une conscience d’exister, une conscience d’être faible. Alors il compense grâce à sa matière grise, il recrée le monde, il décide la nature et par là il contrôle toute vie animale et végétale sur cette terre. Cependant il y a une chose que l’homme-animal ne contrôle pas, il s’agit de sa soif de pouvoir et de sa raison. L’homo Sapiens perd la raison de jour en jour, « raison » utilisée ici comme raisonnable. Il ne se fie plus ni à sa conscience ni à sa raison. Il a le regard à l’horizon, propulsé dans une fusée qu’il ne contrôle pas. Sa science et son savoir le rendent aveugle et obstiné; courir toujours plus vite dans une voie qui est déjà sans issue et dans laquelle il finit par perdre son âme.
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »
Ce qu’il a compris, par contre, c’est qu’il ne peut pas toujours contrôler son prochain, alors il agit en meute, enfin, il pense car en définitif il agit en meute dans son propre intérêt et non pas pour la meute. Un point qui le différencie de l’animal.
L’instinct de survie est la pulsion la plus forte chez l’animal. L’homme lui, ne survit pas , il « sous-vie » dans le monde qu’il a crée. Il « sous-vie » pour assouvir des besoins superflus dans une société superficielle. Les rites de nos ancêtres sont-ils si violents qu’on ait le droit de les qualifier de sauvages? Leurs cultures et coutumes sont elles si incompréhensibles qu’on se donne le droit de les juger? Le jugement est une chose bien trop développée chez l’homme moderne. Le pouvoir de la critique, de porter un jugement sur l’autre est un sentiment
particulièrement malsain et mauvais. Se sentir supérieur, avoir de la pitié pour se rassurer et savoir qu’il y a pire que nous. L’homme a sans cesse besoin d’être rassuré car il vit dans la peur, dans l’empressement, dans le temps.
Ce temps qui file et qui nous amène tous au même cul de sac, la mort.

 

 

 


Nathalie Pitel
Tél. : 06 79 95 06 28
1 Rue de la Croix Blanche – 56320 Le Faouët, France
eMail : nathalie.pitel@wanadoo.fr
site Internet : https://www.nathalie-pitel-sculpteur.com/

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